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Félix
26 janvier 2009L’homme qui jouait plus vite que son ombre. Dès les prémices du premier morceau, il laissait tomber son clavier et s’accoudait au comptoir. À défaut du public, tous les barmans le connaissaient.
Les rares moments pendant lesquels Félix était sur scène, il ne pouvait jouer que d’un doigt, incapable qu’il était d’abandonner sa mousse à une atroce solitude. Les brasseurs du monde entier lui sont redevables de cette abnégation à vouloir hisser la consommation de bières dans les Antilles au (…)